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Sclérose en plaques : pourquoi et comment pratiquer les auto-étirements ? - Chrystèle Bourély
Ma vie et bien plus encore !

Sclérose en plaques : pourquoi et comment pratiquer les auto-étirements ?

Toutes les personnes atteintes de sclérose en plaques sont ou vont devenir sujettes à de la spasticité (raideurs musculaires).

 

Intérêts des séances de kinésithérapie

Les étirements sont indispensables à pratiquer pour agir sur la raideur musculaire.
A défaut, la spasticité peut vite devenir douloureuse !
Il arrive  même d’être réveillé en pleine nuit dans le cas où les jambes se mettent à trembler !

Quand s’étirer ?

D’après Marc-Alexandre Guyot, pratiquer les étirements le soir vont mettre le corps « en phase off pour relâcher les muscles ».
Il est bon de savoir que même chez les patients sans spasticité, les auto-étirements permettent de travailler la mobilité et la souplesse des articulations (ce qui permet de gagner en amplitude).

« Plus on est souple, plus on a d’amplitude dans nos mouvements et plus on est capable de s’adapter en cas de perturbations, par exemple si on trébuche »

 

Autre bénéfice à cette pratique (étirements)

Elle permet de se recentrer sur ce que l’on ressent et se concentrer sur ce que l’on fait.

« C’est un moment où on s’écoute et où on se met en pause ».

« Les gens ont tendance à ne pas s’écouter et à forcer ; là ils écoutent leur corps… ».

 

Une pratique régulière permet d’entretenir le travail réalisé par le kiné : la souplesse articulaire et l’élasticité musculaire doivent être travaillées très régulièrement.

Comment s’étirer ?

Avertissement : vérifiez auprès de votre médecin l’absence de contre-indications.

Les étirements sont réalisés en 3 phases :

  1. mise en tension des muscles ;
  2. maintien de la posture ;
  3. relâchement des muscles (retour à la position de départ).

Attention à faire les étirements de manière lente et  en pensant à bien respirer !

En pratique

« Je conseille de demander au kinésithérapeute de leur apprendre les mouvements à faire, adaptés à la personne », recommande Marc-Alexandre Guyot

 

  • Étirements du mollet

Deux possibilités :
– se mettre devant un mur et faire comme si on le poussait (la jambe étirée est en arrière et tendue, avec le talon au sol) ;
– mettre son pied sur un livre par terre et on poser l’avant du pied sur le livre et tendre la jambe en avançant la hanche au-dessus du livre.

  • Étirement du quadriceps (gros muscle de la cuisse)

Deux possibilités :
– se mettre à genoux par terre et on vient s’asseoir sur les talons ;
– en position debout, on essaie d’attraper son pied en ramenant le talon sur les fesses.

« Pour chaque étirement, il est conseillé de le faire 8 fois 30 secondes, tous les soirs, avec 5 secondes de pause entre chaque étirement », précise Marc-Alexandre Guyot.

« Il faut le faire à droite et à gauche (même s’il n’y a pas de spasticité des deux côtés) car l’étirement de l’autre côté permet de soulager le système musculaire de l’autre jambe et de le relâcher ».

Dans la journée, les étirements sont aussi intéressants, notamment lorsque l’on est resté assis longtemps et si l’on sent que durant la marche, cela devient plus dur ou si le pied traîne. Il faut alors s’arrêter et étirer 2 à 3 fois 30 secondes.

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