(Impro) Neurologue au téléphone avec sa patiente

 
Une vidéo qui date de 2008 et qui à l’époque avait fait le buz sur ma 1ère chaîne youtube
Inspirée d’une histoire vraie :))
pour parler des médecins qui ne sont pas très sympas 🙁
Mais y en a des »bon » aussi !
 

 
 

Vivre zen au quotidien

 

Voici la description de ma nouvelle chaîne youtube : Vivre zen au quotidien
 
Des actions faciles à mettre en place chaque jour … pour une vie où le stress chronique est « maîtrisé » !
Ne restez plus une victime de vos crises d’angoisses et de votre stress lié à une maladie chronique ou à un environnement toxique.
Faites-vous du bien !!!!!!!!!!
Seulement 5 minutes par jour … dans 21 jours on en reparle ! 🙂
 
 
 
 

Ce soir : je dors !!!!!!!!

 
 
Pour le fun .. voici un dessin ..
à utiliser sans modération toutes les fois où vous aimeriez plutôt dormir tôt :))
 

Vous en voulez d’autres ?
 
ça tombe bien .. je prévois une BD fun sur « MésaventuresSEPiennes » et sur ..
 
« Chrystèle vous parle de … »
 
En ces temps bien morose il est temps de se faire plaisir, non ? de rigoler ///
 
 

Adoptez le bon état d’esprit !

 
Cet article participe à l’évènement inter-blogueurs, organisé par le blog Boulevard-du-succes.fr, sur le thème « l’importance de l’état d’esprit« .
Pour ceux qui se demandent ce qu’est l’état d’esprit ou aussi appelé le « mindset », je vous invite à lire cet article.
 
La vie a eu l’occasion de me montrer à plusieurs reprises comme le fait d’avoir un « bon état d’esprit » était important.
 

En 1990, grave accident de mon père, survenu en deltaplane

A mes 21 ans, mon père chute en delta-plane, à Millau, dans le sud de la France.
Il est déplacé en hélicoptère jusqu’au CHU de Montpellier, où il y restera plusieurs mois.
A cette époque là, ma mère se trouve sur Antibes pour travailler en tant que chef-comptable. Officiellement, elle y est parce qu’on lui a offert un super poste qu’on ne peut refuser à son âge (51 ans). Mais officieusement, nous devinons bien qu’entre papa et elle les choses ne sont pas au beau fixe (mon père ne voulait pas que ma mère travaille).
Je suis désignée comme chauffeur pour aller la chercher à la gare et l’accompagner au CHU voir mon père, chaque weekend .. puis ma mère finira par donner sa démission et par revenir vivre sur Montpellier, à la maison.
Mon état d’esprit est alors le suivant :

  • concernant mon père qui se trouvait plongé dans le comas depuis plus de 3 semaines, j’en viens à désirer sa mort plutôt qu’il continue à rester entre la vie et la mort sur encore plusieurs semaines ! Je n’en peux plus de devoir faire des « va-et-vient » chaque weekend de la gare au CHU et de ne pas savoir ce qui va se passer !
  • concernant le choix de ma mère (qui a été réalisé dès la sortie de mon père du service de réanimation) de prendre en charge mon père, j’étais plutôt contre à l’époque ! Oui je contestais sa décision (qui m’impliquait aussi indirectement) car je trouvais qu’elle allait perdre sa liberté … Son choix de ne pas divorcer, elle me l’a expliqué des années plus tard … Je pense qu’elle n’avait jamais vraiment cessé d’aimer mon père mais surtout ayant été orpheline à 14 ans (décès de son père à 5 ans et de sa mère à 14 ans) puis placée en institut par sa tante, elle ne pouvait se résoudre à « abandonner » quelqu’un.

Lorsque mon père réouvre les yeux, ce n’est qu’un seul œil qu’il peut ouvrir ! Il est « miraculé » de s’en être sortie mais dans quel état, après plusieurs hémorragies cérébrales et trépanations ?
J’apprends que mon père est devenu :

  • traumatisé crânien
  • épileptique (du fait de ce traumatisme)
  • aphasique (il doit réapprendre à parler)
  • hémiplégique du côté droit (jambe et bras)
  • dépendant de nous deux (ma mère et moi .. mes deux frères ne sont plus à la maison ou vont finir par partir)

Je comprends que je deviens, bien malgré moi, une aidante familiale. Puisque je suis présente à la maison (à l’époque je suis étudiante en droit), autant que j’aide ma mère à s’occuper de mon père et lui permettre ainsi de pouvoir reprendre un travail.

 

Mon frère et mon père à Millau

 

En 1994, je suis reconnue comme étant angoissée, phobique sociale et en dépression

Quatre ans plus tard, lors de ma dernière année à la Fac de droit, des troubles cognitifs, que je ne comprends pas, apparaissent : lourdes pertes de mémoire et d’attention.Les médecins disent que j’angoisse … et effectivement je finis par connaître des crises de panique et un profond mal de vivre, notamment du fait de relations difficiles avec mon père. Le diagnostic tombe : phobie sociale et dépression !
Un jour, mon jeune frère me conseille de ne surtout pas m’étiqueter comme « phobique sociale » .. « tu traverses des difficultés que les docteurs pensent être de la phobie sociale mais ne te décris pas comme étant phobique, sinon c’est t’enfermer dans la maladie. Ses paroles auront eu un fort impact sur moi à l’époque car je me disais qu’il avait tellement raison ! A l’époque, on ne pouvait pas imaginer que je connaissais alors une « poussée » de troubles cognitifs, à relayer aux troubles possibles d’une sclérose en plaques!
Je me passionne, durant l’année 1996 (jusqu’en 2008) pour l’élevage de chats persans de couleur chocolat et lilas, ce qui va me pousser à sortir de chez moi pour voir d’autres élevages félins et participer à des expositions félines.
Mon état d’esprit est alors le suivant :

  • sortir de la phobie sociale a été très difficile … j’ai connu plusieurs fois des moments d’attaques de panique (crises d’angoisse) qui me faisaient penser que je n’y arriverais jamais ! Mais le jour où j’ai réussi à me désaccoutumer de l’antidépresseur que m’avait prescrit le psychiatre que je voyais à l’époque, je me suis sentie mieux bizarrement !
  • la passion pour la race persane me pousse à sortir de ma zone de confort et je décide de .. continuer sur cette voie !

 

En 2001, je reprends les études

On peut dire que je me suis sortie de la phobie sociale et de la dépression. Je me suis fait aider par un atelier de psychodrame qui est une thérapie de groupe et qui consiste à rejouer des scènes de vie pour leur effet catharsis.
A partir de ce mieux, je décide de reprendre le chemin de la fac .. d’abord en régime spécial sur Grenoble, puis j’enchaîne avec un diplôme universitaire de sciences criminelles, obtenu en 2003 avec mention bien ! Puis, par un MASTER II en droit des activités artistiques sur Aix-en-Provence, obtenu en 2004, année durant laquelle je me propose en tant que juriste bénévole à la CLCV (association de consommateurs). En 2005 et 2006, je découvre le Centre droit et santé et je choisis de me spécialiser dans le domaine de la santé …
Et en 2011, j’obtiens un doctorat en droit privé avec la rédaction et la soutenance d’une thèse sur le médicament vétérinaire.
Entre-temps, une sclérose en plaques de forme rémittente (par poussée) m’est enfin reconnue, après une très longue errance médicale (la maladie serait présente depuis mes 12 ans !). J’apprends à y faire face comme je le peux … Juste après l’annonce du diagnostic, je ressens un certain soulagement, lié au fait qu’enfin je n’ai plus à chercher à me faire prendre au sérieux par les médecins (puisque la maladie dont je souffre sans le savoir depuis des années est enfin reconnue !)
Mais assez vite après, je ressens de la tristesse, puis de la colère de ne pas avoir été cru avant et par conséquent de ne jamais avoir pu bénéficier de traitement de fond plus tôt.
Mon état d’esprit est alors le suivant :

  • enfin, je me sens « revivre » !
  • quand j’apprends que je suis atteinte d’une maladie chronique depuis des années, je suis à la fois soulagée (mes soupçons sont confirmés ! .. ce n’est pas « dans la tête » mais bien réel) et en colère … je vais traverser les différentes étapes du deuil qui sont : le déni, le marchandage, la tristesse, la colère, la dépression, l’acceptation et l’appropriation de la maladie

 

En 2010, je suis récompensée par la mention spéciale du jury pour ma participation au concours de vidéo SEPas du ciné. Et en 2014, je passe à la TV

Mon histoire de vie me semble si burlesque que j’en viens à rire de ce vécu …
Je me dis que :

  • soit je m’effondre (et me considère comme une victime de la vie !),
  • soit je tente d’en apprendre le maximum sur cette pathologie.

Je crée un blog où j’y témoigne de ma vie avec la sep et je participe, en 2010, à un concours de vidéo organisé par une association (UNISEP).
En 2010, je reçois la mention spéciale du jury, prix que je vais chercher à Paris dans les locaux de TF1 et ce qui me fait dire que la fameuse phobie sociale est bien derrière moi !
Mes vidéos se font vite connaître sur youtube … et mon personnage de « zezette » fait mouche !
 

 
En 2014, je suis contactée par une journaliste de France 5 pour venir témoigner à la TV pour l’émission « Allô docteur ! »

 
Mon état d’esprit est alors le suivant : je me sens l’envie d’aider à mieux faire connaître la SEP auprès du grand public
 

En 2016, ma mère décède de la Sclérose Latérale Amiotrophique

Été 2015, ma mère déclare des signes de la maladie de Charcot : difficultés de paroles et de déglutition, pertes d’équilibre et faiblesse musculaire ..
Je ne peux pas faire autrement que de l’accompagner durant sa fin de vie, même si elle va faire de nombreux et parfois longs séjours au CHU ou dans un centre (pour personne dépendantes puis en soins palliatifs). Je serais le plus présente possible pour elle jusqu’à son dernier souffle, le 13 février 2016 …
Mon état d’esprit est alors le suivant :

  • le départ de ma mère est un peu comme la goutte d’eau .. mais je n’ai pas le droit de déprimer …
  • il me reste encore quelques années à vivre .. et si ma vie commençait maintenant ?!

 

En 2019, mon père est placé en maison de retraite médicalisée

Durant trois ans, je décide de rester auprès de mon père âgé pour lui permettre de rester dans la maison. Mais après deux ans et demi; les médecins qui sont conscients de la lourdeur de ma pathologie, du vieil age de mon père (87 ans cette année !) et des  effets de son accident me conseillent de le placer dans un EPHAD.
Par chance, mon père s’adapte assez vite à sa nouvelle vie .. ce qui me pousse à penser que la bonne décision a été prise, aussi bien pour lui (qui s’ennuyait à la maison) que pour moi (la charge de mon père était devenue bien trop lourde) !
Avec la venue de la « covid 19 », il n’est pas toujours simple d’aller voir mon père dans sa maison de retraite. Et la menace d’attraper le coronavirus m’incite à prendre beaucoup de précautions aussi bien pour mon père que pour moi qui sommes deux personnes « fragiles » (la présence de fièvre peut avoir des conséquences sur la maladie).
Mon état d’esprit actuel est de penser aux personnes dites vulnérables et de me faire vacciner (sur conseils de mon neuro) afin d’éviter le risque de déclarer une forme grave et de contaminer d’autres personnes.
 

Mon père et moi

 
La vie est bien loin d’être un long fleuve tranquille …
Mon état d’esprit m’a poussé à toujours « combattre » et non pas baisser les bras … Certains diront que j’ai su « rebondir » face à l’adversité et d’autres encore pourront parler de « résilience ».
 
Pour ma part, je souhaiterais terminer cet article par une citation de Nietzsche (le « Crépuscule des idoles« , 1888) :

 

« Tout ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort » de NIETZSCHE

 
 
 
 
 
 
 
 

Les 3 livres qui ont changé ma vie

 
Cet article participe à l’évènement “Les 3 livres qui ont changé ma vie” du blog Des Livres pour changer de vie.
J’apprécie beaucoup ce blog. Et j’en profite pour vous indiquer que mon article préféré est celui-ci.
 
Les livres ne devraient pas être considérés comme de simples assemblages d’un important nombre de pages.
De nombreux auteurs, connus ou non, ont laissé bon nombre d’histoires dans leurs « bouquins », mais pas seulement ! Personnellement, en tant qu’auteur moi-même d’œuvres de non fiction, j’ai conscience des trésors que certains livres peuvent renfermer !
Devoir citer les 3 livres qui ont changé ma vie n’a pas été facile pour moi !
Je me souviens avoir déjà participé à cet évènement, sur mon ancien blog. A l’époque les trois livres que j’avais sélectionnés comme faisant parie de mon « Best of » n’étaient d’ailleurs pas tous les mêmes.
 

La maladie a-t-elle un sens ?

Le premier que je vais vous présenter faisait déjà partie de mes 3 livres préférés. Il s’agit de l’ouvrage du docteur Thierry JANSSEN : « la maladie a-t-elle un sens ?« .
Je me souviens avoir terminé de le lire dans le train, lors de mon retour de Paris, à l’époque de ma participation au concours de vidéo « SEPas du ciné », organisé par l’UNISEP. Nous étions alors en 2010 et cela faisait seulement 3 ans que j’avais reçu l’annonce du diagnostic de sclérose en plaques (de forme rémittente à l’époque).
La question du sens est essentielle, en particulier lorsque nous tombons malades. La maladie chronique peut être un véritable chaos dans notre vie !
Dans son livre, le docteur Thierry JANSSEN ancien chirurgien devenu psychothérapeute, et spécialisé dans l’accompagnement des malades, nous parle de la médecine qui identifie un sens biologique aux pathologies, mais qui oublie qu’elles ont aussi un sens symbolique (en rapport avec notre propre vécu), et un sens collectif (qui nous intéresse à l’échelle de la société).
Thierry JANSSEN nous partage une réflexion enrichie de la recherche scientifique et de son expérience de thérapeute.
Voici une vidéo dans laquelle l’auteur vous explique pourquoi il est important de s’intéresser au sens que l’on donne aux maladies.
 

 
Le second ouvrage qui a changé ma vie est celui de Joe DISPENZA : « le placebo, c’est vous ! »
 

Le placebo, c’est vous ! Comment donner le pouvoir à votre esprit

Parvenir à guérir par le seul pouvoir de la pensée est possible.
Dans ce livre, le docteur Joe DISPENZA mentionne de nombreux exemples où des personnes malades sont parvenues à sortir de la dépression, voire même des tremblements causés par la maladie de Parkinson, grâce au pouvoir de l’effet placebo.
A l’inverse, l’effet nocebo fonctionne aussi. A savoir que certaines personnes qui croyaient vraiment être malades (telles que celles victimes d’un diagnostic erroné de maladie mortelle) sont finalement réellement tombées malades et certaines sont même décédées !
Joe DISPENZA présente les preuves scientifiques de guérisons et termine son ouvrage par des méditations pratiques destinées à transformer nos croyances et perceptions, pour nous aider à trouver le chemin de la guérison.
J’ai apprécié que l’auteur s’appuie sur les dernières recherches dans les domaines de la biologie, des neurosciences, de la psychologie, de l’hypnose, mais aussi de la physique quantique, afin de nous éclairer sur le fonctionnement de l’effet placebo.
 
Interview par Lilou MACE : « Neuroscience et placebo » du Dr Joe Dispenza

 
Le 3ème livre qui a changé ma vie a été publié en juin 2020 … aux éditions Sydney Laurent, avec pour auteur une certaine Chrystèle BOURELY !
 

Vivre avec la sclérose en plaques

La personne atteinte de sclérose en plaques peut connaître une période d’errance médicale plus ou moins longue avant de recevoir l’annonce du bon diagnostic. Lors de l’apparition des symptômes de la maladie, ceux-ci ne sont pas toujours reconnus en tant que tels : fatigue chronique, troubles visuels, urinaires, de la sensibilité, de la motricité, cognitifs (mémoire et attention) ne sont pas des troubles spécifiques à cette maladie.
Comment faire face à la paresse intestinale, aux douleurs neuropathiques, aux troubles urinaires, au stress chronique et à l’anxiété, ainsi qu’aux troubles sexuels et comment éviter les « accidents urinaires » ? Quelles sont les émotions ressenties dans la sclérose en plaques et que sont les rires et pleurs incontrôlables qui peuvent parfois survenir ? Enfin, comment faire comprendre sa maladie chronique à son entourage et comment survivre durant les jours « sans » ? (descriptif du livre mentionné au dos du livre)

C’est de tout cela dont je parle dans mon livre témoignage …

 
Déjà auteur à multiples reprises, ce livre est le premier à ne pas être auto-édité ..
J’étais censée aider à sa diffusion via des rencontres littéraires, mais du fait de la covid19, les évènements locaux ont été annulés.
 
 
 

Dois-je me faire vacciner ou pas ?

 
Pour les personnes qui se posent des questions autour des vaccins anti-covid 19, je vous propose une vidéo qui explique bien ce qu’on aurait du nous expliquer depuis longtemps !
 

 
Chapitrage :
0:00 • Intro
1:35 • C’est quoi le principe du vaccin ?
3:17 • Comment agit le virus ?
4:29 • On ne sait pas ce qu’il y a des ces vaccins !
7:37 • Pas assez de recul
12:09 • Trop rapide à produire
13:42 • Effets à long terme
15:43 • Pas un vrai vaccin
16:33 • J’attends que les autres se fassent piquer à ma place
17:51 • Stigmatiser les soignants
19:20 • La liberté individuelle
22:09 • La France !!
23:03 • Big Pharma
24:23 • Conclusion
28:16 • Closing credits
 

Et vous, que pensez-vous de cette vidéo ?

 

Rétrospective en vidéos de l’évolution de ma SEP !

 

Mon enfance

Née le 20 janvier 1969; la sclérose en plaques ne faisait pas partie de ma vie avant …

Moi et mon frère aîné à Nogent-sur-Marne (région parisienne).
 
 

A partir de 12 ans : début d’une fatigue « anormale »


Il me semble pouvoir dire que c’est ma toute dernière année où je suis partie skier … Après mes 12 a ns je me suis plainte auprès de ma mère d’être anormalement fatiguée .. jer ne voulais plus partir avec eux aux sports de glisse dans les Alpes du sud où on avait un chalet !
 

1989 : examen de 1ère année de DEUG de droit

Le jour des examens je me souviens avoir demandé à ma mère de me lire mes cours car je ne parvenais plus du tout à me relire … ma vision était devenue floue !
Quelques jours ou mois plus tard, j’en avais parlé à mon médecin généraliste qui m’avait répondu : ça devait être le stress des examens !!!
C’est ainsi qu’on passait à côté d’une névrite optique rétro-bulbaire ..
L’examen réalisé des années plus tard (potentiels évoqués visuels) avait bien confirmé l’existence de plusieurs NORB par le passé …
 

En 2004 : début des troubles moteurs

On est en 2004 .. j’ai 35 ans .. étudiante sur Aix-en-Provence en MASTER II droit des professions artistiques .. c’est le début de mes problèmes moteurs (lâchage de cheville) mais errance médicale jusqu’en juillet 2007 ..
Je me souviens encore très bien de ce soir là .. je devais rentrer à pieds de la Fac de droit à ma chambre d’hôtel … sauf que j’avais la drôle d’impression d’avoir perdu un talon de chaussure ! Mais non ! c’était simplement ma cheville gauche qui se dérobait par moments quand je marchais !


 
 
 
 

Errance médicale de 2004 à 2007 !

Après cet épisode de lâchages de cheville (gauche) survenu en 2004, j’ai également connu le début de troubles urinaires à type de rétention et d’impériosité.
Comment cela se traduisaient-ils à l’époque ?
Pour vous donner deux exemples bien précis de ce que j’ai vécu :

  • j’étais chez moi un matin, quand à peine sortie des WC pour y faire pipi j’avais eu à nouveau envie d’y aller ! J’avais très vite compris qu’il me fallait me débrouiller autrement pour parvenir à bien vider ma vessie afin de ne pas passer mon temps à faire des « va et vient » aux toilettes ! J’avais tout naturellement essayé de « trouver » ma vessie à la palpation manuelle : je pressais sur ma vessie pour qu’elle se vide, avec l’aide de mon index recourbé et posé sur mon abdomen (en bas).
  • les épisodes d’impériosités urinaires ont été nombreux depuis l’année 2006. Je me souviens tout particulièrement de la 1ère fois où ça m’est arrivé ! J’étais en train de monter au parking sous terrain de la Rue Foch à Montpellier pour récupérer ma voiture qui s’y trouvait, afin de rentrer chez moi, de retour de ma séance chez le psychologue. D’un coup, j’ai ressenti une envie irrésistible de faire pipi !!!!!!!! Je n’ai pas pu me retenir … et c’est ainsi que j’ai été amenée à baptisé la voiture pour la toute 1ère fois ! 🙂

En 2005, j’ai connu ma 1ère chute : là je rentrais (encore !) de chez le psy et marchais tranquillement le long de la Grand Rue Jean Moulin, quand en un dixième de secondes je me suis retrouvée par terre .. je ne comprenais rien du tout à ce qui venait de se passer ! J’ai cru pendant un court instant qu’une personne venait de me pousser ! Mais non .. je me trouvais seule par terre et des gens qui continuaient à marcher autour de moi comme si de rien n’était !
En 2007, j’ai également connu des vertiges / pertes d’équilibre, des impressions de fourmis ou de coton dans les pieds et même au niveau du ventre !
Mes nuits étaient devenues difficiles car je me réveillais souvent en pleine nuit avec une main comme anesthésiée !
 
J’ai connu quelques médecins généralistes qui m’ont donné des diagnostics tout aussi à côté de la plaque qu’eux !
Par exemples :

« vous tombez ? Normal, vous êtes trop maigre » !
 » Vous manquez sûrement de vitamine B 12 … » (sans même aller vérifier par une prise de sang et des examens au labo d’analyses médicales!)

 

Juin 2007 : je retourne consulter le médecin généraliste de famille

Je lui avais déjà parlé de mes problèmes de motricité et de troubles urinaires mai à l’époque elle n’y avait pas beaucoup prêté attention .. c’est souvent le cas : on attend que les « choses » deviennent évidentes pour alerter le patient !
Ce matin là elle m’avait fait passer le signe de Babinski … et m’avait annoncé qu’il me fallait consulter un neurologue en urgence car je présentais des troubles neurologiques !
 
 

Le 20 juillet 2007 : annonce du diagnostic de sclérose en plaques !

Le neurologue consulté en urgence a pu me recevoir et me demander de faire passer différents examens dont deux IRM …
Le vendredi 20 juillet 2007, le neurologue m’annonçait que je souffrais d’une SEP rémittente et m’invitait à débuter un bolus de cortisone dès le lundi à venir ..
 
A suivre …

 

 
 
 
 
 

Ma passion pour l’aquarelle .. réaliste et abstraite !

 
Oui je sais ..
cela peut semble paradoxale d’aimer autant la peinture réaliste que abstraite !
En fait le summum c’est pour moi le mélange de ces deux types de peinture : à la fois très réaliste et présentant aussi un côté abstrait …
 
Promis, je vais très bientôt vous montrer ce que j’entends par là !
Par exemple : un champ de coquelicots où l’on devine qu’il s’agit de coquelicots et juste devant, en premier plan un coquelicot peint avec réalisme !
 
 
Mon 1er kindle sur l’aquarelle !
 

 

Pour ne jamais oublier … mon témoignage de la mort de mon élevage félin « Choco’land »

 
De 1996 à 2005 …
j’ai exercé un élevage passion de chats persans chocolat et lilas sous l’affixe Choco’land
 
 
 

 

Partir à la découverte de son enfant intérieur pour … le consoler, l’aimer et le guérir !

 
Qui peut dire que son « enfant intérieur » a toujours été heureux ?
Dans cet article je vais vous expliquer pourquoi j’ai décidé de suivre une formation destinée à « guérir » de son passé …
 
 

Aimer des parents toxiques

Tout enfant aime ses parents .. du moins au début, tant qu’il n’a pas la conscience d’avoir été un enfant maltraité .. et même là il arrive souvent qu’une maltraitance (psychologique ou physique) n’empêche pas cet enfant d’aimer quand même ses parents !
Dans mon cas, ma mère et mon père ont été à la fois des personnes bienveillantes et des personnes toxiques.
A l’époque où j’étais enfant j’étais en totale dépendance affective de mes parents …
L’éducation reçue n’a pas été mauvaise. De mes parents j’ai hérité d’une certaine intelligence et d’une scolarisation qui m’a permis d’exploiter cette « intelligence » d’origine dont je ne suis pas « responsable ». C’est une chance d’avoir pu faire des études .. d’être une personne instruite. Je ne suis pas née dans un ghetto ou dans un pays en voie de développement. On peut dire que je n’ai manqué de rien .. de rien sauf de l’indispensable à mes yeux : d’amour !
Oui … même si mes parents ont aimé avoir trois enfants, je n’ai jamais sentie qu’on avait été conçues pour nous …
Je devais correspondre à ce que ma mère voulait que je sois : une enfant quasi « parfaite ». Il ne fallait surtout pas faire de « caprices » à l’extérieur. J’étais en quelque sorte opprimée dans ma spontanéïté.
Un jour vers 5 ans ma mère m’a reçue avec une gifle lorsque j’avais couru  vers elle pour lui sauter dans les bras .. tout ça car je lui avait fait mal au dos en lui sautant dans les bras !
A partir de ce jour là j’ai compris que mon amour pouvait faire mal et n’être pas toujours bien reçu …
 

Son passé : un poids lourd à digérer

Assez rapidement, mes émotions se sont exprimés par mon corps à travers des troubles fonctionnels digestifs : colopathie fonctionnelle à type de maux d’estomac lors de la digestion et gastroparésie (ralentissement de la vidange gastrique).
Mon corps a exprimé mon mal aise … ce mal aise que je ne savais dire par des mots.
Et puis il y a eu mon grand-père .. jusqu’à l’âge de 12 ans, il  été la personne qui m’accordait le plus d’attention et de tendresse. A sa mort, je me suis sentie abandonné et en carence affective. Même s’il avait eu des gestes déplacés à mon égard, qu’il m’avait embrassé comme une femme et non comme une petite fille, j’étais alors totalement sous son emprise. Il ne pouvait pas en être autrement vu mon état de manque d’amour et de considération.
Avec mes parents j’avais souvent l’impression de déranger et de ne pas être l’enfant qu’ils voulaient …
 

Comment se libérer de son passé à plus de 50 ans : est-ce trop tard ?

Maintenant, j’ai 52 ans et ce passé est pourtant toujours présent en moi …
Quand ma mère est décédée en 2016, elle m’a laissé seule avec mon père âgé et handicapé (suite à un grave accident de deltaplane intervenu en 1990). J’étais aidante familiale depuis mes 21 ans ..
Grâce à moi ma mère avait pu continuer de travailler … car j’avais pris la relève à la maison pour m’occuper de mon père traumatisé crânien.
Afin de m’aider au quotidien, deux aides de vie sont intervenues à la maison. Au début j’avais bien du mal à accepter cette présence extérieure .. trop habituée à vivre en autarcie avec mes parents.
Ma mère avait fait le ménage autour de moi .. malgré elle ?
A 24 ans je devais me marier à Ludovic .. mais j’étais si mal … la SEP était déjà là sans qu’on ne le sache !
 

J’ai testé l’EMDR à la demande de mon gastro-entérologue

Un jour j’ai confié à mon médecin les abus sexuels incestueux .. il m’a conseillé une thérapie propice pour résoudre les traumatismes passés.
J’ai réussi à reprendre 10 kilos de septembre à mars 2021, mais j’ai perdu 6 kilos après la pose de 9 implants dentaires (fin mai 2021) et l’extraction de mes dernières molaires. A ce jour, il me reste encore 2 mois à « tenir » sans molaire et pré-molaires …
Mon estomac me brûle souvent et mon transit intestinal est très ralenti et me fait vivre des épisodes de constipation et diarrhées (syndrome du colon irritable).
 

Je vais suivre (et appliquer) une nouvelle formation pour guérir mon enfant intérieur !

Je viens de souscrire à une formation conçue par un hypnotiseur et youtubeur sur le thème de la guérison de son enfant intérieur.
Parce que je souhaite pouvoir en finir une bonne fois pour toutes avec ces divers maux d’estomac et ce poids fluctuant au gré de mon état émotionnel !
 

Trois actions par semaine : en chemin vers la guérison de votre enfant intérieur !

Si cela vous intéresse, je vous invite à me suivre dans ce cheminement vers la guérison de mon enfant intérieur.
Je ne vais pas vous partager la formation mais vous montrer comment je vais l’appliquer à mon cas personnel !
Et si cela vous tente vous pourrez également essayer de l’appliquer à vous même !
 
A bientôt !
Chrystèle
 
Envie de me suivre et / ou d’être aidé pour vous aussi faire ce chemin vers la guérison de votre passé ?
Cliquez sur l’image ci-dessous ..
 

 
 

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