Aquarelle et Brusho

Devenir entrepreneur au féminin

 

Cet article participe à l’évènement inter-blogueurs du site https://www.reussir-mon-ecommerce.fr/devenir-entrepreneur
 

Devenir entrepreneur, une envie de liberté

A l’époque où ma mère était encore en vie, il nous était arrivé de parler ensemble de l’idée de lancer, un jour, une entreprise. Ma mère devait avoir mon âge actuel (la cinquantaine) et moi tout juste 20 ans !
Elle était dans la vie active depuis peu de temps (10 ans) puisqu’elle avait fait le choix de s’occuper de ses 3 enfants jusqu’à ce qu’ils soient en âge de s’occuper d’eux-mêmes !
Mon père ne voulait pas qu’elle travaille. Il faut dire que c’était une toute autre mentalité : l’homme était celui qui amenait l’argent à la maison et la femme devait s’occuper de la maison et des enfants (et de son mari aussi bien sûr !).
Je pense que dans ma tête, c’était une manière de dire à ma mère qu’on pouvait travailler autrement qu’en étant aux ordres d’un patron. Elle était alors salariée dans un Syndic de copropriétés et limite exploitée. Elle ne sentait pas trop de réagir, déjà bien contente d’avoir eu la chance d’obtenir ce premier emploi à son âge !
Dans de telles conditions, imaginer pouvoir devenir entrepreneur, un jour, était en quelque sorte rêver à se libérer du joug de l’homme (que ce soit son mari ou un « patron ») !
Quand, en août 1990, mon père a eu son grave accident de deltaplane, ma mère avait trouvé un meilleur contrat de travail et bien payé (pour une fois !), mais il fallait qu’elle y renonce car elle devait revenir vivre à Montpellier pour être proche de mon père dont elle avait fait le choix de s’occuper, après le mois de doute sur son avenir (allait-il sortir de ce long comas et dans quel état ?)
 

Des études juridiques pour un avenir tout tracé : avocate !

Étant moi-même sous l’emprise parentale, je ne m’étais pas rebellée quand ma mère avait décidé pour moi de mon avenir : « Chrystèle, tu vas faire du droit ! ».
Moi qui voulais suivre un BTS audio-visuel, je m’étais donc inscrite en 1ère année de droit à la Faculté de Montpellier, tout en ayant également ouvert une inscription en 1ère année de psychologie à la Fac de lettres !
Au final, j’avais assez vite abandonné l’idée de faire psycho pour me plier au choix de mes parents, qui finalement pouvait me convenir.
Après 5 années dans ce satané DEUG de droit (grâce aux deux demandes de dérogations), je réussissais ma licence du premier coup. Par contre, durant l’année de maîtrise de droit carrières judiciaires (appelée MASTER 1, depuis la réforme), une « poussée » de troubles cognitifs de sclérose en plaques, que les médecins avaient alors pris pour des conséquences d’une forte anxiété, j’avais assez vite réalisé que je ne pourrais pas continuer mes études. Durant 5 longues années, j’ai connu la dépression et la phobie sociale.
 

Naissance d’une nouvelle Chrystèle

Comme je vous sens impatient de connaître la fin de mon histoire et le lien avec le fait de devenir entrepreneur, je vais vous résumer la suite.
J’ai fini par me sortir petit à petit de la dépression et de la phobie sociale. En 2001, j’ai pu reprendre les études : en régime spécial par correspondance (sur Grenoble), puis à Aix en Provence et enfin un MASTER 2 à Montpellier. J’ai mis la cerise sur le gâteau en décembre 2011, en soutenant ma thèse pour obtenir un Doctorat en droit privé.
Pour tout vous dire, dés le mois de novembre, je pensais à l’après thèse ! Je venais de découvrir l’existence des formations au « bloging professionnel » et j’avais hâte de m’inscrire à l’une d’entre elles.
Ayant appris que je souffrais de sclérose en plaques, une maladie auto immune du système nerveux central, je n’envisageais même plus de devenir un jour avocate !
Mon souhait était de pouvoir devenir « blogueuse professionnelle », un de ces nouveaux métiers du web, qui allait me permettre de pouvoir travailler de chez moi et de ne pas avoir de « boss » qui me surveille !
 

Des débuts chaotiques

En 2012, j’étais inscrite à la formation Blogueur Pro d’Olivier R.
J’y ai appris tout le fonctionnement de WordPress et j’ai pu lancer des blogs dont « la-sep.com » (sur la maladie dont je souffre, qui est devenu, depuis, celui sur lequel vous êtes et qui porte mon nom « chrystelebourely ») et « mon-blog-juridique.com » (sur mon expertise juridique).
Mais de 2014 à 2017, ayant gagné à peine 1 000 euros, je décidais de cesser mon activité d’auto entreprise.

Coaching avec Ling-en Hsia : il faut que tu penses en tant qu’entrepreneur !

Un jour, Ling-en Hsia m’a dit : Chrystèle, arrête de penser en tant que blogueur ! Tu dois avoir le comportement d’un entrepreneur, si tu veux réussir sur Internet !
De mon expérience et de mes erreurs, je peux vous partager les 3 conseils suivants.
 

Mon conseil n° 1 : « Adoptez le bon « mindset » de l’entrepreneur »

Autrement dit, il est important d’adopter le « bon état d’esprit », si vous souhaitez pouvoir réussir en ligne !
J’entends par là qu’il est important d’adopter une stratégie dès le départ, afin de ne pas risquer de vous disperser dans divers projets. Il vous faut identifier vos objectifs, notamment en termes de gains désirés.
Par exemple, si vous vous dites : « je veux parvenir à gagner 3000 euros par mois d’ici 1 an », il va vous falloir bien réfléchir aux différentes manières d’y parvenir.
Il est également indispensable d’être au clair avec le fait de gagner de l’argent. Pour ma part, j’ai pris conscience d’un blocage psychologique que j’avais avec l’argent, du fait que mon père me disait (en cherchant à me rassurer) : « tant que je suis en vie ce n’est pas grave si tu ne gagnes pas ta vie ». Cela ne m’aidait pas à réussir par moi-même puisque rien ne m’y obligeait vraiment (pas d’enfants à nourrir et mes parents qui étaient plutôt contents que je reste auprès d’eux).
Soyez bien conscient que vous apportez de la valeur à vos prospects via vos produits de qualité. Il est donc normal d’être rémunéré pour cela.
 

Mon conseil n° 2 : « Restez focus sur le problème douloureux et urgent de vos prospects »

Il est important, si vous souhaitez pouvoir vendre votre produit, que ce dernier réponde à un besoin « douloureux » et urgent de vos prospects.
Ne commettez pas l’erreur du débutant qui crée le produit qu’il pense être celui que souhaite sa communauté. Mieux vaut proposer un sondage à son audience, avant de se lancer dans la conception du produit.
 

Mon conseil n° 3 : « Soyez persévérant ! »

Vous avez le droit de vous décourager mais pas d’abandonner, car la réussite peut arriver tardivement, après avoir connu de multiples échecs.
Personnellement, j’ai cessé l’activité en 2017, étant alors occupée à d’autres choses (l’après fin de vie de ma mère et la charge de la curatelle renforcée de mon père âgé et handicapé), mais j’ai bien l’intention de m’y remettre un jour et cette fois-ci ce sera pour réussir !
Mon objectif est de pouvoir gagner au moins 2000 euros par mois et de laisser ainsi à d’autres personnes les 800 euros et quelques, qui me sont versés, chaque mois, au titre de l’AAH (allocation adulte handicapé.
 
 
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